Description
David Reynaud est un passionné et, même s’il peut vous parler pendant des heures de son travail et de ses vins, c’est un homme discret. Il préfère de loin, être sur son tracteur au milieu de ses vignes ou dans sa cuverie afin d’élaborer ses assemblages. Seules les dégustations d’un bon millésime ou d’une bonne chair peuvent éloigner cet épicurien de son Domaine. David Reynaud est un adepte de la nature et du « bien manger et bien boire », son attachement à la culture biologique et à la biodynamie résultent de son engagement personnel et des valeurs qu’il défend. La philosophie de David s’illustre par l’investissement et l’amour qu’il met dans son travail. Vous découvrirez à travers les différentes cuvées du Domaine la palette de son savoir-faire.
Le choix de la biodynamie :
C’est par respect de la vigne et l’équilibre de la faune et de la flore que j’en suis arrivé à travailler en biodynamie.
Elle se singularise par une prise en considération des influences astrales, du rythme de la nature et par l’utilisation de préparations végétales de type homéopathiques, visant à rééquilibrer et à revitaliser le végétal plus qu’à le soigner en cas de maladie.
La biodynamie est issue d’un cours que Rudolf Steiner (philosophe 1861-1925) donnait aux agriculteurs. Il convient simplement de travailler dans une démarche harmonieuse en prenant en compte les influences planétaires ainsi que tous les êtres vivants. Les préparats nommés de 500 à 507, sont d’origine animale, bouse et corne de vache, panse de cerf,… et végétale telle, la camomille, écorce de chêne… Les produits chimiques sont bien sûr interdits, le soufre et le cuivre restent quant à eux tolérés. On respecte ainsi le sol et la vie micro-organique.
Les biodynamistes croient beaucoup en l’influence du vortex :
– afin de donner la mémoire des préparats à l’eau vive.
– pour permettre le bon vieillissement du vin, de plus en plus de vignerons s’orientent vers l’élevage du vin en cuve béton ovoïde.
En observant également la fermentation alcoolique d’un vin blanc avec David Reynaud, nous nous sommes rendu compte que si l’on remplaçait les couvercles d’une barrique couchée par une vitre et que l’on plaçait une lampe derrière celle-ci, un mouvement du vortex se créait dans la barrique. Un mouvement circulaire certainement crée par l’action des levures.